Notre projet

"Il faut sauver Philæ..." (1)

Au fil des ans, la Fondation Égyptologique Reine Élisabeth s’est constitué un patrimoine archivistique hors du commun. Au centre de celui-ci : l’abondante correspondance de Jean Capart et de ses collaborateurs et successeurs. Tous les grands noms de l’égyptologie mondiale du 20e siècle s’y retrouvent, sans compter de nombreuses autres personnalités marquantes du monde politique, scientifique ou artistique belge et étranger. En tout : des milliers de lettres (entrantes et sortantes) échangées entre les dirigeants de l’association et leurs correspondants réguliers ou occasionnels, célèbres ou anonymes.
À côté de cette manne documentaire, on trouve les manuscrits et les épreuves des livres de Jean Capart, les textes de ses articles et de ses conférences, ainsi que ses carnets et rapports de fouilles. Mais aussi des plans, des affiches, des photographies, des dessins, des caricatures, etc. À cela viennent se greffer les archives de l’Association Internationale des Papyrologues dont la Fondation est le dépositaire. Nous sommes donc en présence d’un témoignage irremplaçable sur l’histoire de l’égyptologie, de la papyrologie et du monde des musées, d’un véritable condensé de l’histoire intellectuelle belge, européenne et mondiale.
Et pourtant, malgré leur richesse, les archives de la Fondation Égyptologique Reine Elisabeth sont en péril. Faute de moyens matériels et humains, elles ne bénéficient pas de soins appropriés et ne peuvent pas être mises à la disposition des chercheurs. C’est le cas également des archives de la famille Capart et d’autres archives privées qui recèlent, entre autres trésors, des photographies, des enregistrements sonores, des films et des journaux intimes dans lesquels l’aïeul relate ses voyages en Egypte, aux Etats-Unis ou ailleurs. Aujourd’hui dispersées, ces archives doivent être réunies en un seul lieu si on veut éviter qu’elles ne disparaissent à jamais.
Il n’y a pas de fatalité. Des solutions simples existent qui ne demandent qu’à être mises en œuvre : il faut sans tarder rassembler ces archives, les trier, les reclasser, les inventorier, les numériser et les reconditionner. Il faut aussi les valoriser et les faire connaître. Qu’il soit savant ou profane, le public a le droit de se réapproprier ce patrimoine exceptionnel. Le Fonds Jean Capart ne manque pas d’idées pour amener à ce résultat. Mais, pour ce faire, il a besoin d’un important soutien financier. De votre soutien financier !

 

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  • Allusion à l’ouvrage de Pierre Loti La Mort de Philæ (Paris, Calmann-Lévy, 1908) souvent cité par Jean Capart dans sa lutte quotidienne pour faire fructifier l’égyptologie belge.