S.A.R. la Princesse Esméralda de BELGIQUE (FR) :
Le Professeur et la Reine, une passion commune et une grande amitié
La reine Elisabeth de Belgique et Jean Capart entretenaient une grande amitié. Outre leur passion commune pour l’égyptologie, ils possédaient tous les deux une personnalité forte, une curiosité scientifique et un enthousiasme communicatif, ainsi qu’une détermination à toute épreuve. La reine Elisabeth fit plusieurs voyages en Egypte dont deux en compagnie de Jean Capart. C’est à la suite de leur voyage de 1923 où ils avaient assisté ensemble à l’ouverture de la Chambre funéraire du pharaon Toutankhamon qu’a été créée la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth destinée à promouvoir les études égyptologiques et papyrologiques en Belgique.
Jean-Michel BRUFFAERTS (MRAH/FJC) (FR) :
Jean Capart (1877-1947). Une vie pour l’égyptologie
70 ans d’existence, 50 ans de carrière… Jean Capart (1877-1947) a bien mérité son surnom de « Champollion belge ». De la création de la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth à la direction des Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, en passant par la réorganisation du département égyptien du Brooklyn Museum de New York, partez sur les traces du fondateur de l’égyptologie belge. Découvrez la carrière et la personnalité de cette figure majeure de la vie scientifique et culturelle belge et internationale de la première moitié du 20e siècle. Découvrez l’homme qui inspira les plus grands dessinateurs de BD, de Hergé à Edgar-P. Jacobs.
Luc DELVAUX (MRAH) (FR) :
Un fragment de statue colossale de Sesostris III aux MRAH
L’étude d’un fragment de coiffure royale en quartzite conservé dans la collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire permet d’attribuer au site d’Ehnasya (Heracléopolis Magna) une série d’impressionnantes statues colossales de Sésostris III (12e dynastie, vers 1878-1843 avant notre ère), dispersées dans divers sites du Delta à partir de la Troisième Période Intermédiaire.
Marleen DE MEYER (KU Leuven) & Peter DER MANUELIAN (Harvard University) (NL) :
Jean Capart in Amerika, en het relaas van een tocht op de Nijl in 1930
Na zijn eerste reis door Amerika in 1924-25 als Visiting Professor voor de Commission for the Relief of Belgium, behoudt Jean Capart een bijzondere band met dit land doorheen zijn verdere carrière. Niet alleen wordt hij Advisory Curator in het Brooklyn Museum in de jaren ’30, maar ook met Boston onderhoudt hij goede contacten. Begin 1930 gidst hij zijn vriend Ashton Sanborn, de Secretaris van het Museum of Fine Arts in Boston, en diens familie gedurende anderhalve maand door Egypte. Het wordt een tocht die op alle betrokken partijen een sterke impact zal hebben.
Maarten PRAET (KU Leuven) (NL) :
De reliëf fragmenten van Mentoehotep II uit het Jubelparkmuseum: reconstructie en interpretatie
In de Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis (KMKG) worden 32 reliëffragmenten bewaard, die afkomstig zijn uit de dodentempel van koning Mentuhotep II in Deir el-Bahari. Het merendeel van deze blokken kwam aan het licht tijdens de opgravingen van Édouard Naville in 1903-1906, waarna ze naar de KMKG overgebracht werden. Dit onderzoek stelt zich tot doel een reconstructie te maken van deze fragmenten binnen het oorspronkelijke decoratieschema van de dodentempel, iets wat tot dusver nog niet ondernomen werd.
Isabelle THERASSE (MRAH) (FR) :
Les reliefs des temples du Nouvel Empire de Deir el-Bahari aux MRAH
Les Musées royaux d’Art et d’Histoire possèdent près de quarante fragments de bas-reliefs provenant du site de Deir el-Bahari dont huit datent de la 18e dynastie. Nous sommes aujourd’hui en mesure de localiser trois d’entre eux avec plus de précision (E.412, E.2163, E.7945) dans le temple funéraire d’Hatchepsout.
Dorian VANHULLE (ULB) (FR) :
Errare humanum est ! La stèle funéraire du roi Den reconsidérée
Découvert par Émile Amélineau lors de ses travaux contestés dans la nécropole royale protodynastique d’Oumm el-Qaab (Abydos) et ensuite acquis par Jean Capart à Paris en 1904, le fragment inscrit au nom du roi Den conservé aux MRAH (E.0562) n’a que peu attiré l’attention. Il apparaît cependant que ce que l’éminent égyptologue considérait être une stèle funéraire royale n’en serait finalement pas une …
Claudia VENIER (Université de Liège) (FR) :
Les objets des nécropoles de Gourob aux MRAH
Entre 1888 et 1920, quatre campagnes de fouilles ont été menées sur le site de Gourob, près du Fayoum. Elles ont mis au jour de vastes nécropoles, des installations cultuelles et des structures associées à la présence d’un « harem » royal. De nombreux objets de Gourob ont alors rejoint les collections des Musées royaux d’Art et d’Histoire : amulettes, bijoux, ouchebtis, céramiques d’origine étrangère ou stèles. L’étude en cours de cet ensemble a déjà livré des résultats particulièrement intéressants.
Eugène WARMENBOL (ULB) (FR) :
Antoine Schayes, Gustave Hagemans et les autres : l’égyptologie en Belgique avant Jean Capart
Gustave Hagemans (1830-1908) est un des « trois ou quatre Belges » qui savent lire les hiéroglyphes au 19e siècle. Il a par ailleurs constitué une collection importante d’antiquités égyptiennes achetées en partie en Egypte même, en partie en Italie. Il en vend une partie aux Musée de la Porte de Hal, en donne une autre, entre 1861-1863. Nous retracerons la carrière de ce rentier franc-maçon, homme probe et libre d’une modernité parfois étonnante.